Danièle Perré (1924-2009)
 
« Danièle Perré s’inspire d’épaves rejetées par la mer, quille de barque fichée dans le sable par le caprice des flots,racines d’arbres arrachées par les courants à quelque continent lointain et venues s’échouer sur nos rivages […] Les formes étranges de ces souches noueuses, écorcées, nues, nues d’une obscène nudité , la masse inerte, putride, monstrueuse de ces débris d’embarcation, offrent à Danièle Perré des stimulants de création, le plaisir et le tourment d’inventer à partir du réel ces objects fantastiques, ces puissants ensembles de lignes et de couleurs qu’elle expose aujourd’hui, après des années de silence, de labeur et d’ingrate patience ».
Frank Elgar, 1975, exposition de Danièle Perré à la Galerie Soleil, à Paris.
|
Gabrielle Bouffay (1930- ), la magicienne de la peinture.
 
« Le pinceau s’agite avec une virtuosité difficile à suivre. Les doigts, les ongles et la paume de la main entrent en jeu, tapotent, griffent, écrasent la peinture. Malgré cette turbulente agitation, rien n’est jamais dû au seul hasard et rien n’empêche la présence de mille détails ».
Jacques Sarcelles, "Cahier du Pays Naborien" n°22.
|
EXPOSITION Rodrigue VERHAEGUE
La passion de l'objet unique et la culture de la différence ont poussé cet hydraulicien de formation à laisser libre cours à ses fantasmes
en réalisant des compsitions poétiques,tantôt sous forme de scénettes, tantôt en créant des lampes fantastiques.
|